LA FÊTE + BAR
La petite cuisine d’une famille. Le père, la mère et Gianni le fils, s’apprêtent à faire la Fête.
C’est l’anniversaire des trente ans de mariage.
La mère achète le gâteau, le père apporte le mousseux et « c’est Gianni qui paie ».
Partant du plateau nu, le collectif De Quark met en place un dispositif scénique qui se plait à décortiquer les mécanismes relationnels au sein d’une famille.
Bar est conçu comme le second volet d'un diptyque consacré à l’auteur sicilien Spiro Scimone.
Arrière-salle d'un bar d'une province italienne... Petru et Gianni rêvent d'une condition meilleure : un jour posséder ce bar où ils travaillent et tuent le temps. En attendant ils cherchent fortune, ils s'essaient aux jeux de cartes, s'essaient aux apéritifs, puis l'air de rien aux petits trafics, une série de tentatives loufoques, graves, dérisoires.
Ces deux pièces à priori indépendantes l'une de l'autre semblent reliées par un personnage énigmatique : Gianni. Fils dans La fête, pivot du foyer familial - les parents comptent sur lui pour subvenir aux besoins du foyer - on le retrouve hors champs dans Bar, un mafieux sur qui repose le salut des deux protagonistes.
D'une cuisine familiale dans La Fête à l'arrière salle de Bar, l'ensemble opère le déplacement d'un espace privé, fermé sur lui-même à un espace public où résonnent les tumultes et complexités de la ville. Les deux à l'écart du monde.